Cette tradition mexicaine qui fête les défunts dans la joie et la musique
ORIGINES CETTE TRADITION
Les Aztèques avaient deux fêtes majeures (une pour les enfants et une pour les adultes) où les familles ouvraient les festivités dans la musique et les victuailles pour répondre aux besoins de feu leurs ancêtres dans l’au-delà. Les Espagnols quant à eux avaient pour croyance que les esprits étaient autour d’eux, et pour ne pas provoquer leur colère, ils déposaient du pain et du vin sur des autels. La Fête des Morts est un mélange de ces traditions, la culture mexicaine étant profondément empreinte de ces influences.
DES MUSICIENS, DES COULEURS, DES METS
Au Mexique, El Día de los Muertos sont les jours où les personnes décédées reviennent chez elles, sur Terre, pour de grandes festivités. C’est l’occasion pour les familles de se réunir et d’installer des autels couverts de nappes ou de papiers colorés, sur une table ou à même le sol, à la mémoire de leurs défunts. Elles y disposent des offrandes autour des photos de leurs ancêtres, cela peut être de l’encens, des bougies, des fleurs, mais aussi – et surtout – de la nourriture, des boissons, du tabac… tout ce qui pouvait être au goût du défunt de son vivant.
Il est également de coutume de se rendre au cimetière le second jour. Selon les croyances, c’est le moment où les âmes retournent au pays des morts, les familles parsèment alors des pétales de fleurs pour leur ouvrir le chemin et les guider vers les tombes. Ces dernières sont aussi nettoyées et couvertes d’offrandes. Il n’est pas bizarre de pique-niquer au cimetière, d’y jouer de la musique, de chanter ou danser en hommage au défunt.
EXPORTATION DANS LA CULTURE OCCIDENTALE
Aujourd’hui la fête des morts commence à s’exporter dans la culture populaire : l’un des derniers films d’animation des studios Disney Coco raconte les péripéties de Miguel, un jeune garçon mexicain durant les célébrations de La Fête des Morts.